Le cri du froid.
Genoux écartés recroquevillé au fond du soi déchiré martelé c’est l’intérieur qui s’éveille et s’émerveille à la douleur, oh la force des choses, l’énergie des voitures qui s’effilent, écrasent, se posent en poids lourds, pour s’étendre, les genoux écartés les cuisses déchirés, le cri du je t’aime et je t’aime la terre entière, les bâtiments gris les bâtiments crient l’asphalte froid les rires crasseux, sales et transperçant nos particules, frottent l’intériorité l’enduisent de cire et si tout ça c’est pour mourir, acide s’étire et, tire dans le vide s’étouffent les gens, la race de l’autre et du nous , de l’être et du paraître et du protocole : allitération en R, comme je t’aime décrépis moi.